On oublie parfois, et encore plus lorsque c’est un roman, qu’un
livre est aussi un objet : un objet en trois dimensions, que
l’on peut voir, regarder, admirer, toucher, tâter, saisir,
retourner, feuilleter, déplacer, serrer dans ses bras au besoin, ou
encore, sentir.
Et oui, car si la couverture et sa beauté sont des déclencheurs
de lecture, l’odeur en est aussi un.
Alors voilà, pour tous ceux que l’analyse olfactive des romans
dans lesquels nous avons, plusieurs heures durant, plongé notre nez,
intéresse, nous vous souhaitons une bonne lecture.
DISCLAIMER :
cette critique n’a pas pour but ni de juger la qualité
d’écriture, ni celle de l’intrigue mais uniquement la senteur
des romans sur court, moyen et long terme.
Chacune des références éditoriales utilisées est l’avis
strictement personnel des auteurs de cette critique. Cordialement.
Classement et analyse
olfactive
-Un
détective très très très spécial : odeur de
nourriture pour poissons (ou pour hamsters pour certains ) mais se
perd vite dans l’odeur de lessive des draps de ses lecteurs (et
heureusement !)
1/5
-Lucky
losers : odeur plutôt agréable (quoi qu’un peu
fade) de papier mais l’odeur de la colle prend le dessus (
Dommage ! )
3/5
-Je suis
ton soleil : l’odeur de la colle est plaisante et
elle ne gâche pas, ni ne prend le dessus sur le papier mais «
l’arrière odeur » est légèrement gênante et
in-identifiable...
3,5/5
-Le
garçon qui courait : odeur assez mauvaise
aux premiers abords mais s’améliore au fil du temps, peut paraître
semblable aux éditions Robert Laffont (très bon point !)
4/5
-Rage
: odeur de bonne colle/de bon papier, un peu à la Lumen
et au Gallimard grand format avec des pages épaisses, odeur de livre
de qualité, très agréable !
-0,25 pour la
longévité de l’odeur
4,75/5
Evodie et Margaux