jeudi 28 février 2019

Sauvages

Suite personnelle de Sauvages

« Stella ? est-ce bien toi ? interrogea Jonas.
-Jonas, merci. »
Le jeune homme reconnut cette voix mais ce n'était pas celle de Stella.
« Jonas, je te remercie » répéta la silhouette.
Il en était sûr, c'était la voix de Lucie. Après quelques instants, la silhouette prit bien la forme de Lucie, mais cette personne n'avait plus le corps ni le visage de la petite fille de 10 ans que Jonas avait connue au pensionnat mais d'une fille de 17 ans, comme lui. Elle était belle, avec ce sourire si pur et si sincère et qui ne faisait pas paraître la mélancolie d'autrefois.
« Je te remercie énormément Jonas, tu a pu réaliser mon vœu le plus cher » confia Lucie.
Jonas s'avança pour la rejoindre et la serrer dans ses bras mais au fur et à mesure de sa marche progressive, Lucie disparut dans l'obscurité.
L'adolescent ouvrit les yeux aux bruits du vent, des oiseaux, des feuilles et constata que tout cela n'était qu'un rêve.

Sabra, collège Balzac

Sauvages


J'ai fini le livre en très peu de temps alors qu'habituellement les livres assez gros (plus de 200 pages) je me force à les terminer. Malgré la grosseur du livre, « Sauvages » m'a particulièrement plu, il m'a profondément sensibilisé sur le sort des pensionnaires qui est totalement atroce et horrible. L'histoire du livre est passionnante et intéressante. Et puis j'ai énormément apprécié le fait d'avoir des « sous-titres » en haut des pages et un plan au début du livre ; ce sont des détails qui m'ont permis de faciliter ma lecture et de mieux comprendre l'histoire de ce livre. Pour conclure, j'ai aimé ce roman. Je vous le conseille fortement.
                                                                                                       Romane, Collège Balzac

L'instant de la fracture



Ça y est.
L'instant de la fracture vient de se réaliser.
La salle est remplie du silence complet.
Rapidement les regards se lancent à travers la salle.
Mon père, immobile, commence à lâcher un rire nerveux.
Mais un miracle s'est fait, les autres enfants se sont mis à dire la vérité eux aussi.
Enfin ce poids si lourd est parti.
Je peux enfin vivre ma vie sans craintes.

Sabra, Collège Balzac

Paris est tout petit

J'ai fait ce dessin car je trouve qu'il représente bien l'histoire.

La tour Eiffel car l'histoire se déroule à Paris. Le coeur qui saigne car la mère de Gabin est morte au Bataclan, et pour l'histoire d'amour entre Inès et Gabin. Il y a du suspense jusqu'au bout : on ne sait pas si Gabin et Inès vont rester ensemble à la fin de l'histoire. En haut de la tour Eiffel, il y a le drapeau de la France et dessus, il y a marqué la date à laquelle a eu lieu l'attentat du Bataclan (13 Novembre 2015) et le drapeau de la France est déchiré, comme la France après les attentats.
                                                                                               
                                                               
                           Hana, Collège Balzac

mardi 26 février 2019

Avis Titan noir

Titan noir - Florence Aubry

Avis

J'ai vraiment adoré ce roman. Tout d'abord, il est fluide, agréable à lire et sans mots particulièrement compliqués. Ensuite il traite d'un sujet peu exploité dans la littérature jeunesse mais qui est pourtant très intéressant et touchant. C'est un roman fort, un peu dur mais qui dénonce bien, avec tact, la souffrance des cétacés en captivité.
L'histoire de l'orque Titan, en parallèle à celle d'Elfie, la dresseuse, est forte en émotions, fait se questionner le lecteur sur ce sujet et on a de la compassion pour les animaux du roman.
De plus, les pages noires sont un super procédé, elles donnent un côté mystérieux, avec du suspens; à l'histoire et on veut savoir ce qui est arrivé à Titan et qui raconte son histoire.
Cependant, j'ai trouvé un peu dommage que la dresseuse, Elfie, soit autant mise en valeur et que la fin tombe un peu dans le cliché car elle finit par comprendre les animaux, devenir amie avec le jeune orque,ect...
Enfin, l'histoire se termine plutôt bien, avec une petite touche d'espoir.

Judith

lundi 25 février 2019

L'instant de la fracture : si je pouvais parler...

Au sujet de L'Instant de la fracture

Si je pouvais parler, je demanderais à ma mère de venir me voir pour que nous puissions parler.
Parler de mon père et de ce qui s'est passé il y a des années.
Lui parler seule à seule serait la meilleure solution, je ne sais pas ce qui ce passerait après mais j'aimerais qu'elle sache tout depuis le début : les attouchements, les paroles, les actes. J'aimerais qu'elle sache tout ce qu'il m'a fait subir.
J'aurais peur de me retrouver seule avec mon propre père dans une pièce, peur qu'il recommence, qu'il recommence sur moi ou pire sur mon frère ou sur ma sœur, je n'ai pas envie que ça leur arrive.
Ma mère ferait en sorte que tout ça n'arrive plus et que j’arrête d'avoir peur à chaque fois que je le vois. 

Claris