La Proie, un roman
jeunesse de Philippe Arnaud est un livre plein d'émotions, de suspense et d'adrénaline. C'est plus
qu'une histoire, c'est une perle
de la littérature.
J'ai beaucoup aimé ce livre car il met en avant un sujet peu évoqué
par la société d'aujourd'hui : l'esclavage.
Même si on ne le réalise que dans les dernières pages du livre, l'esclavage est
bien présent de la partie 2 Partir jusqu'à
la fin du roman. L’héroïne, Anthéa,
gardera sans doute dans sa mémoire les souvenirs de toutes
les difficultés qu'elle
a traversées et comment elle a su échapper à
son prédateur inespéré.
L'auteur a su exprimer explicitement les sentiments et les pensées d'Anthéa comme
si nous étions nous-mêmes dans l'esprit de la jeune camerounaise.
Alternant entre les rêves-cauchemars d'Anthéa
et ses tranches de vie,
l'auteur sait la faire grandir, évoluer puis changer. La jeune
fille innocente et naïve qu'on
découvre au début du roman devient petit-à-petit une jeune femme confiante et déjà marquée par son passé.
Les parties où l'auteur évoque la culture et le folklore de l'Afrique nous font voyager au-delà de la France en nous emmenant au Cameroun, pays natal de la
jeune fille. Dès les premières lignes on comprend qu'on a affaire à un roman authentique et
que l'auteur ne s'est pas juste contenté de visiter l'Afrique. Il a vécu l'Afrique.
Willian
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire