Suite de texte à partir de la fin du livre
« Je levai les yeux vers le ciel qui perçait à travers les branches d'épinettes et y contemplai l'étoile qui, je l'espérais, guiderait mes pas jusqu'à ceux de Stella... »
« Je levai les yeux vers le ciel qui perçait à travers les branches d'épinettes et y contemplai l'étoile qui, je l'espérais, guiderait mes pas jusqu'à ceux de Stella... »
Au bout de plusieurs jours en
raquettes dans la neige, je retrouvais les rails du train. Par chance
celui qui me mènerait vers le sud passa, quatre heures environ après
mon arrivée. Je montai dans un wagon à bestiaux, puis m'assoupis
sur le sol et au bout d'un temps indéterminé, le train s'arrêta.
En regardant dehors, je reconnus les belles forêts du Sud. Je sorti
et un sentiment de bien-être m'envahit. Curieusement je
retrouvais facilement le chemin de la forêt où je jouais
étant petit avec Stella et à partir de cette forêt, toutes les
traces de mon enfance. Un soir, je m'endormis perché dans un arbre.
A l'aube, une main me réveilla. J'ouvris les yeux et reconnus
mon collier dans la main de quelqu'un assis une branche plus loin.
C'était une fille d'une beauté exceptionnelle. Après quelques
minutes à la regarder, je reconnus Stella. Dans les heures qui
suivirent, je la priais de tout me raconter depuis mon départ. Elle
m'amena là où elle avait courageusement enterrée ma mère. Je me
recueillis devant sa tombe au moins une heure sans pouvoir sécher
mes larmes. Stella avait aussi perdu sa mère trois ans auparavant.
Elle me confia donc que rien ne la retenait plus ici puisque j'étais
revenu. Nous décidâmes donc de prendre le train ensemble vers une
nouvelle destination.
Hana & Léna Collège Balzac
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