lundi 14 janvier 2019

Sauvages

 
Suite de texte à partir de la fin du livre

« Je levai les yeux vers le ciel qui perçait à travers les branches d'épinettes et y contemplai l'étoile qui, je l'espérais, guiderait mes pas jusqu'à ceux de Stella... »


Au bout de plusieurs jours en raquettes dans la neige, je retrouvais les rails du train. Par chance celui qui me mènerait vers le sud passa, quatre heures environ après mon arrivée. Je montai dans un wagon à bestiaux, puis m'assoupis sur le sol et au bout d'un temps indéterminé, le train s'arrêta. En regardant dehors, je reconnus les belles forêts du Sud. Je sorti et un sentiment de bien-être m'envahit. Curieusement je retrouvais facilement le chemin de la forêt où je jouais étant petit avec Stella et à partir de cette forêt, toutes les traces de mon enfance. Un soir, je m'endormis perché dans un arbre. A l'aube, une main me réveilla.  J'ouvris les yeux et reconnus mon collier dans la main de quelqu'un assis une branche plus loin. C'était une fille d'une beauté exceptionnelle. Après quelques minutes à la regarder, je reconnus Stella. Dans les heures qui suivirent, je la priais de tout me raconter depuis mon départ. Elle m'amena là où elle avait courageusement enterrée ma mère. Je me recueillis devant sa tombe au moins une heure sans pouvoir sécher mes larmes. Stella avait aussi perdu sa mère trois ans auparavant. Elle me confia donc que rien ne la retenait plus ici puisque j'étais revenu. Nous décidâmes donc de prendre le train ensemble vers une nouvelle destination. 

                                                                               Hana & Léna   Collège Balzac

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire