mercredi 25 janvier 2017

Hier soir, avec Laurie, Louise et Océane nous avons travaillé sur le logiciel "Tagul" qui permet de faire des nuages de mots.

A partir des romans du prix A'Fictionados , nous avons recherché les mots-clés qui composent le livre mais nous avons travaillé aussi à partir de nos impressions de lecture.


Voici le résultat
Les amants du Génôme de Johan Haliot  vu par Laurie

Histoire du garçon qui courait après son chien qui courait après sa balle vu par Océane

Et mes yeux se sont fermés vu par Louise
Songe à la douceur vu par moi, Mme Thébaud !

dimanche 15 janvier 2017

Songe à la douceur, songe à la douleur... Margot chante, le héros déchante!


Lien de la vidéo:

SONGE A LA DOUCEUR,
SONGE A LA DOULEUR...

(CHANSON)

(Discussion entre Eugène et Tatiana avant que celle-ci ne s'en aille et tourne la page à jamais)


INTRO
Pourquoi me hantes-tu
Comme ça, jour et nuit ?
Pourquoi restes-tu
Dans mes pensées, mais fuis
Mon regard... ?

Eugène
Le soir je pense à toi
La nuit tu dors près de moi
Le matin je me réveille à tes côtés
Puis je réalise que ce n'est pas la réalité
Alors je souffre, oui ça fait des mois je sais !
Mais la douleur continue de pulser
Mes pleurs intérieurs peuvent en témoigner
Même si je leur hurle de t'oublier...

Tatiana
Je te fuis, je te suis, tu reviens, je faiblis
Comment résister à ton charme et ta poésie ?
Regarde-moi, parle-moi, et je ne réponds plus de quoi que ce soit
Mais pourquoi toi, ouais pourquoi toi ?!
Pourquoi ce coeur qui valse, frappe et bat
Mais après des années enseveli sous la poussière ?
Pour toi, qui cesse de tourner, c'est la Terre entière...

Eugène
Et comme une inconnue je te regarde m'ignorer
Je ne comprends pas, pourquoi devrais-je le cacher ?
Je t'aime est-ce vraiment une fatalité ?
De quoi as-tu peur, l'amour est la force de l'humanité
Même si tu pars loin, justement, il faut profiter
La vie est vraiment trop courte tu sais...


REFRAIN

Et je revois dans tes yeux
Tout ce que l'on aurait pu faire à deux
Evidence évidente
De ces amours perdantes !
Et cette barrière invisible
De notre amour impossible
Fait vibrer de douleur
A l'unisson, nos deux cœurs ...

Tatiana
Vie de rêves ou d'attente et d'ennui
Etre libre ou être blasée de vide
Je veux t'aimer mais pas m'engluer
Dans la routine, cet instable danger
J'en ai vu des couples se lasser puis exploser !
Lentement rongés par l'habitude, perdre leurs latitudes
Errer sans but, plus de folies, plus de rêves, peur de réaliser
Qu'un plus un ça fait deux mais qu'eux deux ne font plus un
Alors oui, j'ai peur, car je sens que mon coeur n'est plus mien...

Eugène
Je n'sais plus quoi te dire, je n'sais pas
Je te veux toi et seulement toi
Mais tu es partie, tu t'en vas
Sans remords, tu m'abandonnes et plus rien n'y fera !
Je sais que j'ai tout gâché, que je t'ai blessée
Ce que tu m'as offert, drapé d'innocence, je l'ai piétiné
Excuse-moi, j'étais con à l'époque, ennuyeux, ennuyé !
Mais va savoir comment, tu as réussi à me changer
A présent tout ce que je voudrais ce serait
Oh juste une nuit, juste un baiser
Et à l'oreille chuchoté, un je t'aime oublié
Une dernière fois, s'il te plaît...

Tatiana
Moi aussi j'aimerais tellement te retrouver !
Tous les matins t'embrasser, entre tes bras me serrer
Revoir nos doigts entremêlés et nos regards accrochés !
Mais mon âme est celle d'un oiseau,
Sans attaches, libre et passionnée, à vau-l'eau
Je veux garder cet amour tendre et beau
Ne t'en fais pas, dans mon coeur, gravés, resteront tous tes mots
Car premier amour, premier baiser
Première blessure et coeurs brisés
Et ça restera le premier
A jamais...

REFRAIN
Et je revois dans tes yeux
Tout ce que l'on aurait pu faire à deux
Évidence évidente
De ces amours perdantes !
Et cette barrière invisible
De notre amour impossible
Fait vibrer de douleur
A l'unisson, nos deux coeurs...

vendredi 13 janvier 2017

Travail sur les incipits : sur un petit nuage !

Chaque élève de la classe ayant qualifié les débuts des cinq romans à l'aide des adjectifs proposés (cf. l'épisode précédent), il nous est venu l'idée de les rassembler sous la forme de nuages de tags en utilisant l'application en ligne Tagxedo.

Il convient toutefois de préciser deux choses :
- Ces réactions sont celles issues de la lecture successives des seuls débuts des romans. D'autres qualificatifs seraient peut-être employés après la lecture complète.
- Tagxedo ne tient pas vraiment compte de la fréquence d'un mot pour lui donner plus ou moins d'importance, bien que nous ayons saisi chaque terme aussi souvent qu'il était mentionné.

Les amants du génome :



 Histoire du garçon qui courait après son chien qui courait après sa balle :



Ces rêves étranges qui traversent mes nuits :



Songe à la Douceur :


Et mes yeux se sont fermés :

Travail sur les incipits : le plongeon direct !

Avant même de prendre un livre en main pour le choisir, les élève de la classe de troisième qui participe au prix ont travaillé sur les incipits des cinq romans.
Portant les simples mentions  texte 1, texte 2, etc., retapés sur deux simples feuilles en utilisant la même police et la même mise en page, les débuts des romans ont été soumis à nos lecteurs.
Deux missions : les classer par ordre de préférence et choisir dans une liste de qualificatifs les trois adjectifs traduisant le mieux les sentiments que ces courts textes leur inspirent.

Voici le document de travail, saurez-vous retrouver le titre de chaque roman ?

Prix A-Fictionados : Incipit

Texte 1

J’avais le cœur sur des montagnes russes quand j’ai osé aborder Irdiss et lui parler. C’est arrivé le jour de la visite de l’Enclave, un jour très important pour tous les élèves en année terminale d’études. Pour moi, plus encore, c’était celui où notre histoire débutait enfin…
Pour être honnête, mon histoire avec Irdiss ne datait pas de ce mercredi-là. Je l’avais remarquée dès notre premier cours en commun pendant cette année de terminale, cruciale pour nos avenirs. Elle s’était installée seule devant le murécran, attentive à chacun des mots prononcés par le prof de sciences du vivant, qui nous expliquait les bases du séquençage de l’ADN à partir d’une anim’ en 3D.
Ça peut paraître cliché, mais je n’avais encore jamais vu une fille comme elle et j’en ai eu le souffle coupé. Sa silhouette, sa démarche, la moindre de ses expressions signalaient son appartenance à un milieu très éloigné du mien. J’avais aussitôt compris que nous ne vivions pas dans les mêmes quartiers, mais j’étais déjà fou d’elle, au point que son image envahissait mes pensées, et jusqu’à mes rêves.


Texte 2

Parfois je me demande si je ne suis pas morte. Mais non, je suis vivante, et le bébé qui bouge dans mon ventre est là pour me le rappeler. Je suis vivante, et Redouane est mort. Par la fenêtre, j’aperçois le jardin de notre pavillon, avec ses géraniums, sa pelouse tondue bien ras, son parterre de rosiers fanés. Notre maison ressemble à s’y méprendre à celle de nos voisins de droite et à celle de nos voisins de gauche. Heureusement qu’il y a des numéros sur les portes pour s’y retrouver.
Je contemple cette chambre irréelle. La zone plus claire sur les murs, à l’emplacement des posters de Beyoncé qu’une adolescente que je ne reconnais plus a arrachés.
J’ai envie de sortir. Je n’ai pas le droit. Pas encore. Sauf pour pointer. Matin, midi et soir.
Je longe l’avenue des Tilleuls, je passe devant le marchand de motoculteurs, le gymnase, le magasin de bricolage, la boulangerie, le Café des sports. La gendarmerie, enfin, où je signe ma feuille de présence, matin, midi et soir, soir et matin et midi.
Après ça, je refais le chemin en sens inverse et je rentre.


Texte 3

On était comme les trois doigts de la main (de la tortue ninja) ; on était réunis dans le ventre de ma mère et on a grandi ensemble : Cali ma sœur, Rubens le chien et moi.
Souvent, on s’asseyait au bord de la rivière, épaule contre épaule, le chien au milieu. On regardait dans la même direction.
Ils sont partis chacun de leur côté et je les ai crus perdus. Sans eux, je ne ressemblais plus à grand-chose, à une tortue sans carapace. Je suis allé à leur recherche, j’ai fouillé, retourné la terre des talus, sifflé à l’entrée des terriers, questionné les passants, truandé les portillons automatiques du métro et traversé des halls de bâtiments glacés ; j’ai vaincu ma peur et ma maladresse. Je me suis fait mal. Parfois, on progresse mais on n’arrive à rien et nous voici de nouveau assis au bord de l’eau, mais on n’est plus que deux.
Épaule contre épaule, chacun regarde maintenant dans une direction différente. D’aucuns disent que c’est le destin et la fatalité. Je ne sais pas ce que c’est. Je reste silencieux et malgré l’été, j’ai un bonnet de ski vert et orange sur la tête. Je crois que c’est juste la vie, c’est n’importe quoi, un nuage qui passe, qu’il faut « laisser faire et c’est très bien ».


Texte 4

Parce que leur histoire ne s’était pas achevée, au bon endroit, au bon moment, parce qu’ils avaient contrarié leurs sentiments, il était écrit, me semble-t-il, qu’Eugène et Tatiana se retrouvent dix ans plus tard, sous terre, dans le Meteor, ligne 14 (violet clair), un matin d’hiver.
Il était neuf heures moins le quart. Eugène, imaginez, portait un pantalon de velours noir, une chemise Oxford à carreaux bleu pâle, col sage ; une veste anthracite en tweed, une écharpe grise, probablement cachemire, effrangée aux extrémités, enroulée une fois, deux fois, autour de son cou – et par-dessus, un visage qui s’était apaisé, depuis la dernière fois ; un visage dont les traits, depuis la dernière fois, avaient un peu desserré leur écriture. Il avait l’air moins dur, et plus patient. Plus élastique, plus tendre. Un visage rincé de son adolescence ; celui d’un jeune homme qui a pris son mal en patience, celui d’un jeune homme qui a appris à attendre.
Tatiana, figurez-vous, avait repensé à lui la veille au soir, ce qui aurait pu être une étonnante coïncidence, sauf qu’elle pensait à lui souvent – et je suis sûre que parmi vous, il y en a qui pensent, parfois, à des amours gâchées il y a deux, trois ou dix ans. Ce n’est pas pire après dix ans, ça n’augmente pas nécessairement avec le temps, ce n’est pas un investissement, le regret. Il n’y a pas toujours de quoi en faire toute une histoire. Mais pour ces deux-là, vous m’excuserez de faire une exception. Regardez comme ils chancellent de se revoir. Regardez un peu leur regards...


Texte 5

Il me regardait d’un air désolé. Mais il avait toujours l’air désolé, alors ça ne voulait pas dire grand-chose.
- Ils ont décidé de t’exclure pendant une semaine, a dit mon père.
De l’autre côté du mur, dans une salle de ce grand bâtiment profilé comme un paquebot, aux centaines de fenêtres allumées pour lutter contre le ciel gris, « ils » s’étaient réunis, « ils » avaient décidé de m’exclure. De me jeter par-dessus bord. Autour de moi, la vie pourtant continuait, comme à son habitude, dans le bruit de la circulation, et le mouvement incessant des voitures et des piétons. Immobile, j’ai attendu la suite, les mains dans les poches, serrant fort mes pouces à l’intérieur de mes paumes, me cramponnant à moi-même, respirant un air soudain devenu amer…
- Ta mère dit qu’elle ne peut pas te garder chez elle. Qu’avec son boulot, elle ne pourrait pas te surveiller. Elle dit qu’elle a peur que tu fasses des conneries. Tu vas devoir rester quelques temps avec moi. Entre nous, je crois qu’elle en a un peu marre. Robin ? Tu m’écoutes ?

vendredi 6 janvier 2017

Couverture originale de Clément sur l'embrigadement: Mes yeux se sont fermés

► Autour de : Patrick Bard, Et mes yeux se sont fermés, Syros.


Description de la première de couverture sur le roman « Et mes yeux se sont fermés »

J'ai choisi de travailler sur une nouvelle première de couverture portant sur le Roman « Et mes yeux se sont fermés » de Patrick Brard publié à la maison d’édition Syros.

J'ai voulu à travers cette première de couverture représenter 3 caractéristiques de ce roman ; la métamorphose d'une adolescente dans la quête d'exercer sa religion, la souffrance et l'embrigadement. J'ai choisi un fond noir afin d'exprimer ce côté obscur, triste trouvé dans le roman.

En bas de l'image j'ai apporté 2 dessins opposés. L'un représente une adolescente « normale » portant une casquette Nike.

A l 'inverse la 2e image représente une musulmane en train de prier.

Entre ces 2 images j'ai ajouté des éclairs symbolisant la métamorphose entre l'adolescente pensant à sa vie d'ado et la musulmane exerçant sa religion quelques semaines après.

En haut de cette première de couverture j'ai représenté un démon symbolisant l'état islamique endoctrinant les jeunes générations et assoiffé de sang.

Au centre de l'image j'ai inscrit le titre de l’œuvre posé sur 2 yeux en larmes symbolisant la souffrance, la tristesse, la solitude et faisant un lien au titre « mes yeux se sont fermés .»


mardi 3 janvier 2017

Couverture originale de... rêves étranges, proposée par Chloé!

Lettre de Karine à Mme Beauvais...


Le 03/01/2016

A La Ferté-Macé 


Chère Mme BEAUVAIS

Tout d’abord, je voulais vous féliciter de votre livre car j’ai pris un réel plaisir à le lire.

L’histoire de Tatiana et Eugène est très touchante autant que l’histoire de Olga et Lensky est émouvante.

Je voudrais vous poser une question :

Pourquoi avez-vous écrit ce livre en vers ?

Au départ, je n’étais pas vraiment enthousiaste à l’idée de lire un livre en vers mais au bout de quelques pages, les vers donnent une autre tournure au livre et cela m’a plu.

Votre point de vue qui était omniscient nous donnait des détails très importants. Dans ce livre, vous jouez un véritable rôle : vous racontez l’histoire de Tatiana et Eugène mais vous leur parlez aussi et vous donnez votre point de vue. Le langage du livre était adapté. Vous écrivais comme un véritable écrivain mais vous mettez des mots courants et familiers pour faciliter la compréhension du ressenti du personnage.

Vous abordez des thèmes difficiles comme le suicide et la rupture ce qui donne conscience de la situation tragique.

Dans ce livre, il y a quelque chose qui m’ennuie un peu : c’est la fin de l’histoire. Je n’ai pas vraiment aimé la fin car les deux personnages s’aiment sur deux jours mais on suppose qu’après ils ne se revoient plus. Avec la vie qu’ils ont eue, ils auraient pu trouver le bonheur plus longtemps que deux jours…

Mais je suis sûre que d’autres lecteurs aiment votre fin.

Malgré cela, votre livre était superbe. Ce n’est pas juste une fin qui va gâcher une si belle histoire.

J’espère un jour vous rencontrer pour échanger.

Cordialement