jeudi 7 novembre 2019

Le Prix A-Fictionados 2020, c'est parti !

Découvrez la sélection de cette 7ème édition, fruit du travail sur un an d'un comité de lecture composé d'enseignants, de libraires et de bibliothécaires.


- Stéphane Servant, Félines, coll. "Epik", Rouergue jeunesse, août 2019 . [ #]
- Philippe Arnaud, La proie, coll. "Exprim'", Sarbacane, janvier 2019. [ # ]
- Muriel Zürcher, Et la lune, là-haut, Thierry Magnier, mai 2019. [ # ]
- Flore Vesco, L'Estrange Malaventure de Mirella, coll. "Médium+", Ecole de Loisirs, avril 2019. [ # ]
- Marion Brunet, Sans foi ni loi, Pocket jeunesse, septembre 2019. [ # ]

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Rendez-vous tout au long de l'année sur le blog pour découvrir les avis des jeunes lecteurs participants et le samedi 6 juin 2020, sur le 
pour connaître le lauréat de ce 7ème Prix A-Fictionados.

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En attendant, belles lectures à toutes et à tous !

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vendredi 3 mai 2019

L'instant de la fracture, article critique dans le journal du collège, Camille


Titan noir, article critique dans le journal du collège, Klara


Soixante-douze heures, article critique dans le journal du collège, Baptiste


Paris est tout petit, article critique dans le journal du collège, Louise


Soixante-douze heures, première de couverture, Yanis

     Le X représente l'accouchement sous X et le numéro 72 représente le temps dont dispose Irène pour choisir si elle veut garder son bébé ou non. Le chronomètre rappelle le délai.
                                                                                                                                           
                                                                                                                                 Yanis

L'instant de la fracture, première de couverture et justification, Dorine


Soixante-douze heures, première de couverture, Dorine

     Le livre que j'ai choisi est Soixante-douze heures. Irène est âgée de 17 ans, elle souhaite accoucher sous X. J'ai choisi de réaliser une première de couverture car je n'ai compris celle actuelle. C'est pourquoi j'ai décidé de faire un X en majuscule. Sur le côté gauche, on peut voir des ancres marines car Irène ne concevait pas que son enfant n'aime pas la mer. On peut apercevoir une pancarte où il est inscrit "Max Louis Jonas" car ce sont les prénoms du fils d'Irène. On peut remarquer une tête d'enfant et voir qu'il y a des détails de bleu pour rappeler la mer. Sur l'autre côté nous apercevons Irène qui marche sur un chemin, sa valise à la main. Derrière elle, il est écrit "413", c'est le numéro de sa chambre d’hôpital. "Max" est le prénom de son fils et "Alban Z" celui du père biologique de Max. On peut dissocier des couleurs vives qui sont des couleurs dites de feu. 72 heures, c'est effectivement très peu pour décider d'un avenir correct pour l'enfant.
                                                                                                                                                     Dorine

Titan noir, mon avis sur le livre, Mallaury


Soixante douze heure, Lettre à Irène, Louise


jeudi 2 mai 2019

mardi 30 avril 2019

Critique et avis sur "Sauvages"

Ce livre a su me faire découvrir une partie de l’histoire américaine...En effet, je ne connaissais pas l’existence du génocide amérindien et encore moins des traitements qu’on infligeait aux enfants, afin d’essayer de supprimer leurs origines, leurs identités !
Il est question aussi d’évoquer le sujet du viol dans les orphelinats, que je trouve très bien amené et les passages super bien écrits.
Selon moi, le personnage de Jonas est vraiment intéressant et je le trouve même original de par son caractère : courageux, déterminé, intelligent et loyal, face aux nombreuses situations qu’il endure… Grâce à lui, j’ai aimé dévorer le livre en peu de temps, on a envie qu’il réalise son rêve de retrouver sa famille et Stella. Mais j’ai trouvé personnellement prévisible le destin de certains personnages, comme Lucie et Gabriel… En revanche le passage où ce dernier est agressé est fort, voire émouvant. Je ne m’y attendais pas !
J’aurais aimé aussi connaître les retrouvailles de Jonas et sa famille en particulier Stella pour vivre avec ce moment que l’on attend finalement tout le long du livre. Et un détail qui selon moi a de l’importance, est le fait que la forêt soit personnifiée, cela renforce le lien de cette dernière et Jonas, lui donnant raison sur l’importance de sa deuxième «maison».

Louna

jeudi 4 avril 2019

Deux réécritures de la fin de "L'instant de la fracture"

Au collège St Exupéry d'Alençon, les élèves n'ont pas vraiment aimé la fin du roman d'Antoine Dole. Plusieurs d'entre eux ont souhaité réécrire la fin (certains passages sont repris librement dans le roman).

1) Precious et Mathéo

Aujourd'hui.
Je te le promets,
Je vais parler.
Il ne restera plus rien de toi.
Et avec toi, mes mots emporteront tout le mal.
Que tu m'as fait.
J'ouvre la bouche. Je les regarde.
« Papa a abusé de moi ».
Tous les yeux me fixent.
Il me regarde. Prend son air d'innocent.
Et dit :
« Que racontes-tu encore comme bêtises ? »
Bruno a l'air de vouloir parler.
Il se lève et affirme :
« Papa a aussi abusé de moi ».
Il continue :
« Maman était absente cette nuit-là ».
Ma mère et les autres occupants de la table le regardent avec dégoût.
Il finit par avouer :
« Je suis désolé »
Et il partit.

2) Lucky, Alexandre et Kyllian

J'ouvre la bouche.
Je les regarde.
« Je voulais vous dire quelque chose.»
Ma famille me dit :
« Que veux tu nous dire? »
Je regarde mon père.
Droit dans les yeux.
J'ouvre la bouche.
Les mots sortent tout seuls.
« Papa a abusé de moi. »

"Titan Noir" : résumé et avis par Enzo et Dylan

Enzo et Dylan ont donné leur avis sur Titan Noir de Florence Aubry : à découvrir ici

Résumé et avis "L'instant de la fracture" par Hugo N, Valentin, Inès et Louna


Hugo N. , Valentin, Inès et Louna résument le roman d'Antoine Dole et vous donnent chacun leur avis en suivant ce lien

(Attention, "spoilers" pour celles et ceux qui n'auraient pas encore lu le roman)

mardi 26 mars 2019

Un moment marquant de "Paris est tout petit" en BD



« J’ai choisi de réaliser une planche de bande-dessinée sur Paris est tout petit pour mettre le passage qui m’a marquée en avant. Cette planche de B-D comporte quatre cases et illustre le moment où Gabin, Roman et Inès apprennent que Marie-Castille, la mère, est au Bataclan, où il y a une prise d’otages. »

Lola, 3A

lundi 25 mars 2019

Un passage marquant dans "Sauvages"

« Plus foncés que la moyenne , on leur avait plusieurs fois lavé le visage à l'eau de javel pour tenter de les éclaircir un peu.», page 73

J'ai choisi ce passage car je trouve que c'est très cruel de faire subir ce genre de choses à des personnes qui n'ont rien fait de mal et je ne pensais pas que les hommes de l'époque étaient capables de faire cela.

Louna, 3A

mardi 12 mars 2019

Mon extrait préféré

« Une armée de mots,
Entraînés à la dure, sans pitié.
[…]
Ils sont devenus imparables.
Capables d’enfoncer des soupirs.
D’écarter des paupières.
De franchir des regards de côté.
Des mots qui ne font pas de prisonniers et gagnent des guerres avant qu’elles ne commencent.
Aiguisés. Pointus.
Des mots qui font mal.
Qui visent et qui tuent.
Pas de ceux qui chatouillent, qui taquinent, qui dérangent.
Mais de ceux qui brisent, et vous laissent là, étendu sur le sol.
Si je desserre les dents ils vont couler des mes lèvres, de ma bouche.
Ils vont envahir ce monde.
Une bave de vérité vraie.
Et rien ne sera plus pareil après ça.
C’est certain. »

Ce passage est mon préféré car il illustre très bien le grand pouvoir des mots et en particulier de ceux qui détruisent et qui libéreront, peut-être, le narrateur de son fardeau.

Judith

soixantes douzes heures

                                                                  Extrait que j'ai aimé



"Je suis devenue mère , mais Max  grandira sans moi , en dépit de cette tendresse qui m'envahit et enfle à vue d’œil " ( p.22)

J'ai aimé cet extrait car c'est touchant .
En fait, Irène raconte ces trois derniers  jours les plus longs pour elle, cette parenthèse sont les souvenirs d'Irène . Elle dit que le bébé  va grandir sans elle, donc c'est triste. Ce que j'ai surtout aimé c'est que l'auteur ne juge pas l'adolescente : c'est pour cela  que j'ai choisi cet extrait .

 Kamélia 

vendredi 1 mars 2019

Mes souffrances dans cet enfer.


Pourquoi ne vois-tu donc pas le mal que tu m'as fait ? 
J'avais juste neuf ans et ma mère était absente. 
Pourquoi as-tu donc abusé de ton propre fils ? 
T'es qu'un sale pervers et même un dégueulasse qui ne pense qu'abuser des petits. 
Je grandis et je vis dans cet enfer. 
Tu es cruel et tu n'as pas de cœur. 
Neuf ans que je vis ce cauchemar et que je te déteste.

CHEN-YAO Sarah.


                                                                        SI JE POUVAIS



  Si je pouvais le dire ...
...  Je dirais que le monde est trop cruel pour que je puisse m'exprimer.
... Même ma propre famille fait partie de ces gens cruels, une raison de plus de ne pas  dire ce qui me hante l'esprit.
... J'ai besoin d'évacuer mais mes cordes vocales sont comme bloquées, impossible de le dire à une personne proche de moi.
.... Quiconque écouterait  me prendrait pour un fou mais pas grave je le dirais pour que ce malheur n'arrive pas à d'autres que moi.

MARCELIN Laura

jeudi 28 février 2019

Sauvages

Suite personnelle de Sauvages

« Stella ? est-ce bien toi ? interrogea Jonas.
-Jonas, merci. »
Le jeune homme reconnut cette voix mais ce n'était pas celle de Stella.
« Jonas, je te remercie » répéta la silhouette.
Il en était sûr, c'était la voix de Lucie. Après quelques instants, la silhouette prit bien la forme de Lucie, mais cette personne n'avait plus le corps ni le visage de la petite fille de 10 ans que Jonas avait connue au pensionnat mais d'une fille de 17 ans, comme lui. Elle était belle, avec ce sourire si pur et si sincère et qui ne faisait pas paraître la mélancolie d'autrefois.
« Je te remercie énormément Jonas, tu a pu réaliser mon vœu le plus cher » confia Lucie.
Jonas s'avança pour la rejoindre et la serrer dans ses bras mais au fur et à mesure de sa marche progressive, Lucie disparut dans l'obscurité.
L'adolescent ouvrit les yeux aux bruits du vent, des oiseaux, des feuilles et constata que tout cela n'était qu'un rêve.

Sabra, collège Balzac

Sauvages


J'ai fini le livre en très peu de temps alors qu'habituellement les livres assez gros (plus de 200 pages) je me force à les terminer. Malgré la grosseur du livre, « Sauvages » m'a particulièrement plu, il m'a profondément sensibilisé sur le sort des pensionnaires qui est totalement atroce et horrible. L'histoire du livre est passionnante et intéressante. Et puis j'ai énormément apprécié le fait d'avoir des « sous-titres » en haut des pages et un plan au début du livre ; ce sont des détails qui m'ont permis de faciliter ma lecture et de mieux comprendre l'histoire de ce livre. Pour conclure, j'ai aimé ce roman. Je vous le conseille fortement.
                                                                                                       Romane, Collège Balzac

L'instant de la fracture



Ça y est.
L'instant de la fracture vient de se réaliser.
La salle est remplie du silence complet.
Rapidement les regards se lancent à travers la salle.
Mon père, immobile, commence à lâcher un rire nerveux.
Mais un miracle s'est fait, les autres enfants se sont mis à dire la vérité eux aussi.
Enfin ce poids si lourd est parti.
Je peux enfin vivre ma vie sans craintes.

Sabra, Collège Balzac

Paris est tout petit

J'ai fait ce dessin car je trouve qu'il représente bien l'histoire.

La tour Eiffel car l'histoire se déroule à Paris. Le coeur qui saigne car la mère de Gabin est morte au Bataclan, et pour l'histoire d'amour entre Inès et Gabin. Il y a du suspense jusqu'au bout : on ne sait pas si Gabin et Inès vont rester ensemble à la fin de l'histoire. En haut de la tour Eiffel, il y a le drapeau de la France et dessus, il y a marqué la date à laquelle a eu lieu l'attentat du Bataclan (13 Novembre 2015) et le drapeau de la France est déchiré, comme la France après les attentats.
                                                                                               
                                                               
                           Hana, Collège Balzac

mardi 26 février 2019

Avis Titan noir

Titan noir - Florence Aubry

Avis

J'ai vraiment adoré ce roman. Tout d'abord, il est fluide, agréable à lire et sans mots particulièrement compliqués. Ensuite il traite d'un sujet peu exploité dans la littérature jeunesse mais qui est pourtant très intéressant et touchant. C'est un roman fort, un peu dur mais qui dénonce bien, avec tact, la souffrance des cétacés en captivité.
L'histoire de l'orque Titan, en parallèle à celle d'Elfie, la dresseuse, est forte en émotions, fait se questionner le lecteur sur ce sujet et on a de la compassion pour les animaux du roman.
De plus, les pages noires sont un super procédé, elles donnent un côté mystérieux, avec du suspens; à l'histoire et on veut savoir ce qui est arrivé à Titan et qui raconte son histoire.
Cependant, j'ai trouvé un peu dommage que la dresseuse, Elfie, soit autant mise en valeur et que la fin tombe un peu dans le cliché car elle finit par comprendre les animaux, devenir amie avec le jeune orque,ect...
Enfin, l'histoire se termine plutôt bien, avec une petite touche d'espoir.

Judith

lundi 25 février 2019

L'instant de la fracture : si je pouvais parler...

Au sujet de L'Instant de la fracture

Si je pouvais parler, je demanderais à ma mère de venir me voir pour que nous puissions parler.
Parler de mon père et de ce qui s'est passé il y a des années.
Lui parler seule à seule serait la meilleure solution, je ne sais pas ce qui ce passerait après mais j'aimerais qu'elle sache tout depuis le début : les attouchements, les paroles, les actes. J'aimerais qu'elle sache tout ce qu'il m'a fait subir.
J'aurais peur de me retrouver seule avec mon propre père dans une pièce, peur qu'il recommence, qu'il recommence sur moi ou pire sur mon frère ou sur ma sœur, je n'ai pas envie que ça leur arrive.
Ma mère ferait en sorte que tout ça n'arrive plus et que j’arrête d'avoir peur à chaque fois que je le vois. 

Claris

lundi 28 janvier 2019

mardi 22 janvier 2019

Titan noir

                              Première de couverture et illustration de Sarah, Collège Balzac

jeudi 17 janvier 2019

72 heures

72 heures, c'est le temps dont dispose Irène, âgée de 17 ans, pour revenir sur sa décision d'accoucher sous X ... 
J'ai trouvé ce livre intéressant, très touchant et chargé en émotion. On ressent beaucoup d'empathie pour Irène, le personnage principal, car les émotions sont très bien décrites et se font ressentir. Je me suis empressée de finir ce livre pour connaître sa décision mais également pour savoir ce que le nouveau-né allait devenir. L'acte d'Irène est courageux face à une décision aussi rude.
                                                                                                                                Alice Collège Balzac

lundi 14 janvier 2019

Sauvages

 
Suite de texte à partir de la fin du livre

« Je levai les yeux vers le ciel qui perçait à travers les branches d'épinettes et y contemplai l'étoile qui, je l'espérais, guiderait mes pas jusqu'à ceux de Stella... »


Au bout de plusieurs jours en raquettes dans la neige, je retrouvais les rails du train. Par chance celui qui me mènerait vers le sud passa, quatre heures environ après mon arrivée. Je montai dans un wagon à bestiaux, puis m'assoupis sur le sol et au bout d'un temps indéterminé, le train s'arrêta. En regardant dehors, je reconnus les belles forêts du Sud. Je sorti et un sentiment de bien-être m'envahit. Curieusement je retrouvais facilement le chemin de la forêt où je jouais étant petit avec Stella et à partir de cette forêt, toutes les traces de mon enfance. Un soir, je m'endormis perché dans un arbre. A l'aube, une main me réveilla.  J'ouvris les yeux et reconnus mon collier dans la main de quelqu'un assis une branche plus loin. C'était une fille d'une beauté exceptionnelle. Après quelques minutes à la regarder, je reconnus Stella. Dans les heures qui suivirent, je la priais de tout me raconter depuis mon départ. Elle m'amena là où elle avait courageusement enterrée ma mère. Je me recueillis devant sa tombe au moins une heure sans pouvoir sécher mes larmes. Stella avait aussi perdu sa mère trois ans auparavant. Elle me confia donc que rien ne la retenait plus ici puisque j'étais revenu. Nous décidâmes donc de prendre le train ensemble vers une nouvelle destination. 

                                                                               Hana & Léna   Collège Balzac

Sauvages

J’ai adoré ce livre pour deux raisons. Il est d’un côté instructif, nous montrant une partie sombre de l’histoire : la souffrance que « Les Blancs » faisaient endurer aux indiens pour « les éduquer », en envoyant les enfants dans de soi-disant pensionnats pour leur arracher une partie d’eux-mêmes (un véritable génocide culturel). D’autre part, l’auteur dénonce toutes ces atrocités par le biais d’un adolescent indien qui vit dans un de ces fameux pensionnats. L’auteur réussit à nous captiver dans son roman, dosant bien le mélange entre information et histoire.
Antoine, Collège Balzac