jeudi 17 décembre 2015

Avis de Guillaume et création d'une couverture originale!

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.



première de couverture originale d'après Guillaume Mélangé

146298, un livre qui remet en cause notre vision de l’horreur des camps de la mort 

Dans ce livre, l’histoire commence « IN MEDIAS RES ». L’auteur , Rachel Coremblit, nous plonge dès le début du récit dans les pensées d’une adolescente (donc le point de vue est interne car c’est cette même adolescente qui est la narratrice) qui se fait tatouer une série de chiffre : 146298 . Cette série est tatouée sur le bras de sa grand-mère, qui a survécu aux camps d’extermination, chaque chiffre correspond à une chose précise (en rapport, soit avec une durée, une quantité…). La narratrice est sûrement une jeune fille de banlieue (car elle utilise un vocabulaire simple, voir même familier). On ne connaît pas vraiment le nom de celle-ci, mais elle nous fait part de son surnom « Adré », qui lui a été donné par sa famille et ses amis en raison de son allergie aux piqures d’insecte. Les passages sont majoritairement descriptifs et le rythme est très lent, l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation (utilisation du présent de l’indicatif : « c’est une fille » ; « je vais me faire tatouer »).

J’ai trouvé ce livre très compliqué par moment certains flash-back sont très rapides et brefs, et donc difficiles à comprendre. Malgré ces quelques passages qui restent dans l’ombre pour moi, j’en ai trouvé certains poignants et touchants surtout ceux ou Adré essaie de reproduire les terribles conditions qu’a subies sa grand-mère durant sa déportation et aussi ceux où elle nous raconte la vie la déportée dans le camp où elle était.

Conclusion : 
J’ai vraiment aimé ce livre qui est à la fois simple et touchant.

M Guillaume Troisième Aragon

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