jeudi 17 décembre 2015

Réflexions sur 146298: avis, poème et lettre à l'auteur de LEA, lectrice enthousiaste!

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.

146 298

Ce livre raconte l’histoire de Elsa et de sa grand-mère qui est une ancienne déportée. Elsa veut se faire tatouer « 146 298 », le numéro de sa grand-mère lorsqu’elle était au camp et quasiment chaque chiffre a une signification particulière. Pour Elsa cette suite de numéros est un héritage qui doit la suivre pour le restant de ses jours. 

Elle a dans l’esprit de vouloir raconter aux autres, les juifs, l’horreur des camps, les marches de la mort, sa grand-mère qui s’en est sortie et la seconde guerre mondiale. 

Elle raconte que lorsqu’elle a compris pendant un cours d’histoire que ce qu’avait vécu sa grand-mère était terrible, elle s’est mise en tête de tout savoir sur ce fameux tatouage. 

A chaque chiffre Elsa nous raconte une anecdote sur sa grand-mère qu’elle admire car elle a été courageuse et n’a jamais désespéré. L’auteur veut nous sensibiliser à ce qu’était la guerre. Ce livre se lit très bien est très vite. 

MON AVIS

J’ai bien aimé ce livre car je pensais que j’allais encore tomber sur un livre comme tous ceux sur la guerre 39-45 mais j’ai été surprise car c’ est tout le contraire, une histoire inventive et pertinente, une nouvelle idée qui est originale est qui aide les ados à mieux comprendre. J’ai également aimé la citation « On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé. » Cette phrase fait référence à Musset On ne badine pas avec L’amour » !

Le poème qu’aurait pu écrire Elsa : 

Pour ne jamais oublier, je me fais tatouer. 
Sur mon avant-bras, à jamais ça restera. 
Parce que l’antisémitisme est une forme de racisme 
Parce que chacun sa religion, pas besoin d’extermination. 
Même si la vie continue, ils ne sont jamais revenus. 
On n’en parle pas assez, nos descendants vont oublier. 
Lorsque chaque chiffre s’imprime, mon cœur se comprime. 
A l’idée du vécu de Mamie et de tout ce qui n’ est pas dit. 
Tarek cherche à comprendre pourquoi, et à me comprendre moi. 


Ma lettre à l’auteur : 

09/12/2015
Léa T
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Chère madame Corenblit

Je vous écris cette lettre car je participe au prix A-fictionados et j’ai lu votre livre que j’ai beaucoup aimé je le trouve accessible et pertinent. J’aime beaucoup le caractère de la grand-mère et le lien qu’Elsa a avec elle. J’aime aussi votre façon d’adopter le sujet de la déportation et de la marche de la mort car les livres sur ce sujet sont souvent les mêmes et on s’attend à ce qui se passe. 

Dans votre livre, au contraire, chaque chiffre a sa nouvelle histoire... Plus nous en apprenons sur sa grand-mère, plus nous nous y attachons. Je trouve dommage qu’il ne soit pas plus long car on ne veut pas que ça se termine. 

J’aime moi-même beaucoup écrire et je pense ne jamais réussir à écrire un livre aussi bon que le vôtre. 

Je sais que la lecture se perd chez les ados mais avec votre livre elle ne peut que continuer... La plupart des élèves qui participent au prix dans ma classe seront tout à fait d’accord avec moi pour dire que votre livre est génial. 

Je vous remercie d’avance d’avoir lu ma lettre et vous fait part de mon admiration et de mes salutations distinguées. 

Léa T Troisième Aragon 

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